Bonjour Greg,
Je vais essayer d’être précis au maximum, mais la traversée des Pyrénées remonte un peu maintenant et j’ai fait beaucoup de kilométrage depuis, donc la mémoire des sentiers s’estompe rapidement. D’un point de vue pratique, il sera plus facile de prendre le train à Bagnères de Luchon pour un retour à la maison. Lescun n’est qu’un petit village de jolies maisons en pierre, bien endormi et d’où il sera moins aisé de s’extraire. Des chaussures style « basquettes hautes améliorées » peuvent suffire sur cet itinéraire, même s’il y a des passages délicats, ou moins aisés. Si vous décidez de faire le tour du Pic du Midi d’Ossau (très joli à faire !), vous vous exposerez à un immense champ d’éboulis truffé de cairns plus ou moins grands. Mais ça passe, sous réserve de ne pas trottiner de manière irréfléchie.
Très bien d’avoir fait le tour de l’Oisans. Sportif comme rando !
Quelles impressions ? C’était ma première grosse balade et j’en garde bon souvenir. Je vais d’ailleurs tenter d’en refaire une partie prochainement, à la suite du tour du Queyras, pour rentrer sur Grenoble. Mon sac à dos, en autonomie avec tente fait généralement autour de 20 kilos, donc pas de honte à avoir ! J’ai traversé les Pyrénées de l’Atlantique à la Méditerranée, car j’avais pour but ultime de voir le soleil se lever sur Banyuls. A priori, dans un sens ou dans un autre, la difficulté est similaire. En partant de Luchon, ça grimpe immédiatement vers Superbagnères. De Lescun, on voit rapidement le pic du Midi d’Ossau et la nature y est plus sauvage. Choisir un sens particulier pour les photos n’est pas indispensable forcément, car à midi le soleil est toujours à la verticale, et par temps de pluie… absent !
En montagne, je dors presque exclusivement sous tente.
Sur cette section d’itinéraire qui vous intéresse, il y a néanmoins « pas mal » de cabanes et d’abris ouverts, comme vous avez pu le constater sur les photos ou tout au long des pages du récit. Rien à craindre à priori des animaux, si ce n’est des bruits autour de la tente en pleine nuit, des frôlement ou des grognements dans les bois. J’ai toujours rentré l’intégralité de mon sac dans la tente et aucun animal n’est venu y casser la croûte. A propos du PQ, le plus sage est évidemment de s’éloigner des sentiers pour en faire usage. Le chemin de la mature (où vous passerez) est en constellé, avec les petits cadeaux mal odorants en dessous et c’est pour le moins écœurant, surtout à la chaleur de midi où les odeurs exhalent… Le mieux est de les camoufler, avec quelques feuillages, et éviter qu’ils ne s’envolent avec une pierre par exemple. Ces papiers là dégradent moins la nature que les boites de conserve ou les poubelles que l’on voit ici ou là. J’espère avoir répondu à vos questions et attentes.
Bonne rando dans les Pyrénées, à bientôt. David