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CHARTREUSE - GR9 - JOUR 4
4eme jour – vendredi 18 juillet 2008 De Montjalat (Le Sappey en Chartreuse) au jardin des Dauphins (Grenoble).
Nuit pas vraiment reposante dans ce champ en pente certaine de Montjalat, mais le principal est fait. Cette quatrième journée de marche sera la dernière et l’averse nocturne n’a nullement fait vaciller le moral : l’arrivée à Grenoble est pour dans quelques heures à peine. Evidemment puisque de la porte de la tente, le dégagement de la vallée met sur un piédestal le Moucherotte, fier promontoire du Vercors.
Le sentier toujours bien balisé s’engouffre entre deux rangées d’arbres denses façon allée de platanes, offrant ainsi un appréciable couvert protecteur face aux rayons du soleil qui font déjà présager une chaude journée. Vingt minutes tranquilles permettent d’atteindre le village du Sappey (1014 m). Peu avant le centre bourg, quelques fontaines sont les bienvenues, puisque le reliquat d’eau que je transporte provient de la fontaine du col des Ayes. Le randonneur affamé pourra aisément trouver à se rassasier au Sappey, avec une épicerie le long de la route, un café et des restaurants. Le sentier « officiel » le GR9 pur sucre part ensuite à l’ascension du mont Saint Eynard, passe devant le fort d’où le panorama à 180° embrasse largement la vallée du Grésivaudan et redescend sur le col de Vence. En cette ultime journée, l’envie de faire du dénivelé positif pour annihiler ces mêmes efforts à la descente ne me vient pas instinctivement ! J’opte donc pour emprunter tranquillement la route goudronnée jusqu’au col de Vence. Cette portion de la D512 prend une heure tout pile, n’est certes pas d’une rare beauté de paysages et plutôt fréquentée, mais l’assiette régulière convient mieux. Au col de Vence (764 m), à hauteur de l’abri bus situé le long du grand parking, une belle fontaine à manivelle propose contre quelques tours de poignet une eau bien venue, puisqu’il n’y aura plus rien avant la Bastille, au dessus de Grenoble, dans environ trois heures.
Une centaine de mètres plus loin, au niveau du panneau stop, on quitte définitivement le goudron que l’on retrouvera à l’extrême fin de la rando, à la porte du jardin des Dauphins à Grenoble, à deux pas du centre ville. Le sentier reprend doucement un peu d’altitude, sans être difficile. Piste carrossable interdite aux voitures, il descend vers le Sud-Ouest en contournant par la base le Rachais, en un sous-bois très dense donc bien ombragé mais sans trop de visibilité sur Grenoble qui désormais est à quelques pas. Au niveau de la bifurcation menant au sommet du Mont Jalla, le sentier marque un coude près d’une vieille maison isolée. D’ici alors se découvre avec facilité les contreforts de la chaîne de Belledonne, la longue échancrure du Vercors et les divers édifices symbolisant Grenoble : la tour Perret, le nouveau stade de foot, le palais des Congrès. Plus loin dans la perspective l’interminable cours Jean Jaurès s’étire comme un ruban.
Comme pour préserver une dernière fois le paysage aux yeux du randonneur certain d’arrive bientôt, le chemin se resserre, devient petit sentier étriqué dans les bois de buis, avec forte déclivité et nombreux cailloux sur lesquels le pied trébuche plus par lassitude que par dangerosité. Au détour d’on ne sait trop où, un panonceau à la cime d’un arbre indique le mémorial.
Pas question de louper l’endroit, car il offre une belle vue panoramique sur Grenoble et l’agglomération, bien mieux que ne le fait la terrasse de la Bastille… et avec beaucoup moins de monde ! Le petit mémorial de pierre blanche, sobre mais efficace, toise le promeneur et égraine silencieusement les combats victorieux au nom de la liberté. 1h20 depuis le col de Vence. Un « bloc de granit issu du phare de l’île de Sein » balise le sentier de la Paix qui va nous conduire jusqu’au jardin des Dauphins, 416 mètres plus bas.
Une petite demi heure est nécessaire pour atteindre le parking sommital de la Bastille, à un jet de pierre du restaurant le Per Gras, d’où émanent avec volupté et frénésie d’agréables odeurs de friture. Les fortifications de la Bastille et les bulles dominant Grenoble. Une grosse demi heure de descente sans forcer, parmi les escaliers de pierre aux larges marches, parmi les tunnels ou les parois ajourées permet d’atteindre le parterre de fleurs du jardin des Dauphins, devant la statue équestre de Philis de la Charce.
Derrière la grille du parc, les voitures grouillent, les bruits de la ville tressaillent.
Durée effective de marche : 3h43.
Moralité :
1) En été, ne pas compter trouver de cabane ou d’abri ouverts pour passer la nuit, mais emporter sa tente.
2) Emporter suffisamment d’eau ou de récipients car certaines zones sont un peu désertes.
3) Partir en autonomie totale : je n’ai rien acheté durant ces quatre jours… Il n’y avait d’ailleurs pas de commerce hormis au Sappey, trois heures avant la fin !
4) Réseau téléphonique : moyen à inexistant dans certaines parties.
5) Nous avons démontré ici qu’en marchant bien tout au long de la journée, la traversée express peut raisonnablement s’effectuer en 3 jours.
Parti le 15 juillet à 13h25 des Charmettes (hauteurs de Chambéry), j’arrive à Grenoble le 18 juillet à 13h13.
Soit trois jours complets de marche.
25h06 effectives de marche, soit une moyenne quotidienne d’environ 6h26.
Date de création : 18/08/2008 @ 19:05 Réactions à cet article
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