Texte à méditer :  L'hymne de la haine ne profite pas à l'humanité   GANDHI
Image au hasard
alpes500: Eglise romane de Saint Dalmas de Valdeblore
Eglise romane de Saint Dalmas de Valdeblore
Randos

Fermer 0) Cartes

Fermer 1) Alimentation

Fermer 2) Matos

Fermer 3) Régles de sécurité

Fermer 4) Trucs en vrac

Fermer ALPES - GR5

Fermer CHARTREUSE - GR9

Fermer COMPOSTELLE - GR65

Fermer OISANS - GR54

Fermer PYRENEES - GR10

Fermer QUEBEC - Route Verte 2

Fermer QUEYRAS - GR58

Fermer VERCORS - GR91

Vous êtes d'ici aussi !
PYRENEES - GR10 - JOUR 26

Jour 26 – Vendredi 6 août 2004

 
Réveil 6h00 – Lever 7h15 – Départ de la cabane d’Aouen à 8h00.
J’ai passé une très bonne nuit, dans mon réduit à 1620 m. Dormi en « pyjama » tout de même, mais je n’ai pas eu froid. Comme d’hab le réveil a sonné à 6h00 et j’ai attendu patiemment que la longue litanie des « Marches turques » soit achevée pour me lever, soit à 7h15. En ouvrant la porte, j’observe le soleil qui se lève sur les cimes face à moi : splendide. Je range mes affaires et quitte à regret presque, ce lieu brut et sans charme où j’ai bénéficié de calme et de chaleur, car dans ma tente dehors, cela n’aurait pas été la même chose. Et je le constate rapidement en gravissant les premiers lacets du Cap des Lauses, un joli ravin venté et dans l’ombre, voilà ce qu’il me faut gravir. Mais l’ascension se fait en douceur, facilement et presque sans trop souffler. C’est l’intérêt que je trouve aux ascensions matinales : Le corps n’est pas encore bien réveillé ni chaud, l’esprit ne suit pas le mouvement alors la pente semble plus aisée, le dénivelé moins insurmontable ! Je m’arrête çà et là, pour observer en face (à droite), un groupe de sept isards. Cette simple petite vision met le cœur en joie. Je vais faire un pano sur le versant du Cap des Lauses qui est au soleil. Toujours pas de réseau…
Parcours en balcon herbeux, majoritairement dans l’ombre, jusqu’au col de la Laziès. Des vaches, des moutons et les tous premiers chevaux Mérens pâturent en contrebas. Le soleil est là et cette réapparition fait plaisir à voir. Sans doute un peu de linge va-t-il pouvoir sécher aujourd’hui et donc moins empester ? Emporté par une bonne humeur appréciable, je coupe le sentier, une fois, deux fois, en des raccourcis agréables et comme une buse que je suis dans ces moments là, je perds évidemment le sentier. Le topo guide disait bien, de mémoire, de descendre à l’étang et de remonter à un col ? Je suis quelques sillons dans les taillis, descends dans un vallon, contourne, remonte sur une croupe herbeuse et arrive à une espèce de col. Mais la direction que j’ai prise jusqu’ici est plein Nord, alors que le GR file à l’Est. Problème ! J’oriente la carte avec la mini boussole et constate un « léger » décalage de position. Je croise une famille en randonnée. Le père, aimablement déplie sa carte au 1/25.000e. Cela fait bien longtemps que je n’avais vu de cette carte fétiche là, belle, précise, détaillée, en couleur s’il vous plait ! Du doigt, il suit l’itinéraire qu’il me faut prendre pour retrouver le GR et arriver à l’étang de Bethmale, l’un des objectifs du jour. J’ai fait un fort bel et inutile détour, car nous nous trouvons à deux pas sous le Pic du Midi de Bordes (1762 m).
« Plus à l’Est, capitaine, plus à l’Est !!! »
Je cavale donc pour rattraper le GR, en passant par le cirque de Campuls et suis la piste forestière jusqu’aux granges de Mont Noir. Descente en sous-bois un peu longue sur l’étang de Bethmale, une grosse mare bleuâtre perdue dans la forêt mais qui attire bien son monde pourtant. Je suis surpris de ne pas y trouver de snack, de bistrot ou autre. Pas de cabine téléphonique non plus, ni de réseau…
Pause midi : quelques biscuits pour chien et une tablette de chocolat. Je remplis ma gourde souple aux sanitaires (les mêmes que la veille au lieu dit « refuge du Pla de la Lau »), sanitaires où le robinet stipule clairement : EAU NON POTABLE. Nouvelle ascension vers le col de la Core (1395 m), qui n’est qu’un petit col routier sans intérêt. De nombreux touristes et autochtones s’y massent pourtant car les flancs environnants semblent receler de nombreuses airelles qui se laissent facilement approcher et capturer ! Il y a enfin du réseau. Descente à travers les fougères et les bois sur le hameau d’Esbints. Enfin « hameau » est un bien grand mot pour ce regroupement de quatre maisons. Sur l’une d’elle, le propriétaire à apposé une plaque de rue rigolote : « rue John Lennon ». Tout un programme.
 Le chemin vers Aunac est tout aussi peu palpitant. Parfois boueux. Beaucoup de goudron, puis sous-bois. Autre hameau sans intérêt. Par contre, l’arrivée au Pont du Salat (550 m) est intéressante, car il y a un bel emplacement tout plat de verdure, au bord de la rivière. Je m’y installerai bien pour la nuit, mais des baigneurs sont à proximité et ils ont laissé leurs serviettes sur place. Dommage, car le coin est sympa. Face à la route, mais peu importe. Je trouverai sans doute aussi bien à Couflens de Betjamou ! L’espoir fait vivre ! Pas de réseau dans ce hameau blottit au fond de gorges humides où la lumière disparaît vite. Pas de terrain plat non plus, alors je continue de marcher… Rien tout au long de la route qui mène à Estours. A la sortie de ce nouvel hameau sans intérêt, j’avise un promeneur qui fume des cigarettes qui font rire. « 150 mètres plus loin, il y a un terrain plat au bord de l’eau, où on gare les voitures ». Je le remercie et effectivement je découvre le lieu. Pas extraordinaire car plein de pierres dans le sol, mais parfait pour moi qui suis bien fatigué. Et au bord de l’eau en plus ! 19h04. Demain matin, s’il fait beau, s’il fait chaud, j’aimerai bien essayer de me laver. Enfin disons de me débarbouiller un peu, pour voir si je sais toujours faire ! Je monte la tente en un quart d’heure sur ce terrain difficile. Corvée d’eau facile et seulement à partir de 19h30, je peux enlever mes chaussures et le bermuda qui est encore une fois trempé. J’ai terriblement bien marché aujourd’hui encore, car mes pieds ont bien chauffé !
Repas du soir :
-          1 soupe 10 légumes
-          1 soupe en sachet mélangée avec 1 soupe super vitaminée
-          1 gros 1/2 sachet de purée
-          1 tablette de chocolat
-          quelques biscuits pour chien seulement, car il ne m’en reste qu’une poignée.
 
Il me plairait, demain, d’atteindre Saint Lizier d’Ustou. Mais ça fait quand même un peu loin ce patelin là ! Qui marchera verra !!!
Couché à 22h35 – 20°C sous la tente.
 
 
8h40 de marche effective
 
 

Date de création : 20/08/2008 @ 11:49
Dernière modification : 20/08/2008 @ 11:50
Catégorie : PYRENEES - GR10
Page lue 8249 fois


Imprimer l'article Imprimer l'article


react.gifRéactions à cet article

DébutPrécédent [ 1 2 3 4 5 6 ] SuivantFin

Connexion...
  Membre: 0

Votre pseudo:

Mot de passe:

[ Mot de passe perdu ? ]


[ Devenir membre ]


  Membre en ligne: 0
  Anonyme en ligne: 1

Total visites Total visites: 443555  

Record connectés:
Record connectés:Cumulé: 168

Le 01/06/2012 @ 06:46


Webmaster - Infos
Vous êtes ici !
^ Haut ^