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COMPOSTELLE - GR65 - JOUR 02
Jour 2 – 28 mars 2009 – chemin de Compostelle  
 
De la chapelle de Neydens à Champagne (champ)
 
26°C dans le duvet, toujours 9°C dans la chapelle et 10°C dehors mais vent très fort et froid.
Ciel uniformément bas et couvert.
Départ de la chapelle à 7h06.
Le sentier fait quelques lacets de contournement dans des lotissements puis enfin prend un peu d’intérêt en entrant dans le bois. On quitte finalement le goudron. Le vent souffle avec violence et si froid que j’hésite un instant à mettre les gants. Le vent balaye les odeurs d’épandage car nous traversons des coteaux cultivés. Un doux régal que cette odeur là, plaquée par la rudesse du vent pendant environ dix minutes. Devant l’église du petit village de Beaumont, pour la première fois est représenté un pèlerin de pierre. Premier hommage au pieu sentier, l’une des plus belles statues de l’itinéraire aussi. Un podologue est installé à côté de l’église. Clin d’œil aux pèlerins aux pieds fatigués. Dans le bois des Fées (forêt de Pomier), le sentier est agréable, aisé, agrémenté de-ci de-là, par des restes de constructions en bois faites sans doute par des scouts. A un endroit, trois coquilles saint Jacques sont clouées à bonne hauteur dans les arbres. Il faut sans nul doute s’arrêter un instant pour admirer la statue du pèlerin faite avec des pièces de métal, de récupération et de vieux outils. Agréable divertissement et félicitations à l’artiste.
Dicton du jour : la pluie du matin n’arrête pas le pèlerin.
Mais quand elle dure toute la journée = chagrin !
L’ancienne abbaye de Pomier est en restauration. Probablement privés, les bâtiments vous accueillent en chambres d’hôtes ou pour des séminaires. Moi qui pensais apercevoir ici l’ombre fugace d’une soutane et d’une tonsure ! Plus loin, le sentier serpente, vallonne sur de larges croupes herbeuses, mini collines et maxi rafales de vent.
Au col du mont Sion (785 m), un panneau indique la « ferme du Père Noël ». Je me disais bien aussi qu’avec des températures aussi glaciales ( 8°C à 9h30), on ne devait plus être loin du Pôle Nord ! Je demande de l’eau chez un papi juste derrière l’abri bus où je fais une pause. Il devine tout de suite que je fais le chemin de Compostelle. De toute façon, pas d’autre sentier important par ici ! Au carrefour de la Croix Biche, on est sensé avoir un panorama sur Genève et le lac. Mais le brouillard aidant…
Peu de temps après, l’averse se met à tomber et durera par intermittences jusqu’au soir. Vers le lieu-dit « le Verney », je fais une halte obligée sous un haut vent de garage, abri symbolique mais bienvenu. Vingt minutes après arrive Otto, un suisse allemand parti de Fribourg, jusqu’à Compostelle : terminus. Il marche seul avec un long poncho rouge couvrant homme et sac à dos. On sympathise bien sûr. Nous marchons ensemble sous l’averse jusqu’au village de Contaminé Sarzin, où claqué et transi, je suis obligé de faire une pause d’une heure dans l’église. Manger et se reposer devient indispensable. Je m’allonge sur les bancs et nous grignotons un peu dans le froid de l’église. A la sortie du village, une borne de pierre sculptée indique Compostelle à 1826 kilomètres. Assurément nous avançons ! Je l’abandonne dans la montée du Malpas. Otto doit ce soir dormir en gîte à Frangy, gros bourg local. Epuisé déjà à Frangy, je pousse cahin caha jusqu’au suivant petit village de Champagne.
 
Pas de chapelle où passer la nuit à l’abri ! Je vais planter la tente à la sortie du bourg, dans un champ détrempé.
17h45 et fin de la journée de randonnée. Au moment où j’écris ce modeste récit quotidien, je me dis qu’un petit dictaphone serait le bienvenu car écrire allongé sous la tente, en appui sur un coude, par à peine 12°C et sous la pluie n’est pas une sinécure…
 
Durée effective de marche : 8h36.
 
 

Date de création : 11/06/2009 @ 06:11
Dernière modification : 11/06/2009 @ 06:13
Catégorie : COMPOSTELLE - GR65
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