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COMPOSTELLE - GR65 - JOUR 08
Jour 8 – 3 avril 2009 – chemin de Compostelle
De La Frette à Faramans.
L’averse a éclaté de 23 heures à 4 heures du matin. Eparse mais régulière. Mauvais présage pour la journée à venir, à moins d’un miracle. Plutôt chaud ce soir sous la tente, inhabituel. Réveillé par l’averse, j’entreprends la lecture du « petit livre jaune » du pèlerin par le détail, agrémenté d’un carré de chocolat ou deux. Au matin fort heureusement le temps est au beau fixe bien que froid.
Agréable déambulation dans les collines cultivées, entre les fermes ou les maisons disséminées. Dans le ciel bleu, des avions à intervalles réguliers viennent se poser dans la plaine, à Saint Geoirs. Deux heures seront nécessaires pour atteindre La Côte Saint André, par des routes secondaires passant par les hauteurs. Devant la modeste église de Saint Hilaire de la Côte, le monument aux morts rend hommage aux disparus de guerre grâce à une photo de chacun d’eux. Peu avant le château Montgontier de Gillonnay, une stèle marque la séparation avec le chemin vers Arles. Autre variante pour aller à Compostelle. Comme quoi… tous les chemins ne mènent pas forcément à Rome !
L’arrivée à La Côte Saint André a pour moi un goût amer.
Durant trois années de ma scolarité, j’ai été à l’internat ici et le seul fait de passer devant le vieil établissement fait resurgir les douloureux souvenirs d’années noires où brutalité et autorité me menaient la vie dure…
Oups, impossible de retenir le crachat en direction du bâtiment. Désolé ? Même pas.
Passage par les halles couvertes puis descendre à gauche jusqu’à l’office du tourisme et son tampon jacquaire. Après avoir pris en photo l’Hector le plus célèbre de France (La Côte est la ville natale de Berlioz), courses rapides au Casino d’à côté. Pour apprécier ces nouvelles victuailles, rien ne vaut un pique-nique improvisé devant l’église. Arrive une suissesse d’une cinquantaine d’années qui est partie de Genève aussi.
- C’est vous le suisse qui est parti de Genève et qui dort sous sa tente ?
- Je dors sous tente mais ne suis pas suisse.
On papotte et je lui offre un morceau de saucisson. Vendredi aujourd’hui, désolé San Jacobi. Sa santé n’est pas au mieux, car, enlevant ses chaussures, elle m’exhibe une cheville bandée et sans doute foulée. Elle espère comme tant d’autres aller à Saint Jacques de Compostelle, en trois ou quatre mois. Cette mère de famille fait de courtes étapes et n’est pas trop pressée. Elle ne sait pas trop où elle va dormir ce soir et s’en remet à la destinée, en tripotant la coquille Saint Jacques qui pend à son sac à dos. Je doute silencieusement qu’elle atteigne même Le Puy dans son état, mais lui souhaite néanmoins bon courage.
Une petite heure pour arriver tout doux à Ornacieux en quasi goudron. 17°C à l’ombre. Eglise fermée. La descente vers Faramans propose un rapide passage en forêt et permet ainsi de sortir du bitume. Quelques champs, un ruisselet et nous voici au bord de l’étang de Faramans où des pêcheurs lancent leurs hameçons sans plus de certitude.
Durée effective de marche : 4h57
Date de création : 13/06/2009 @ 12:55 Réactions à cet article
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