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COMPOSTELLE - GR65 - JOUR 27
Jour 27 – 22 avril 2009 – chemin de Compostelle (+ 12 jours du Puy)
Du champ après Bach à un champ après Labastide Marnhac
Excellente journée de marche s’il en est, avec un beau soleil bien présent tout au long de la journée, et une température presque estivale. Parti à 8h15 par 4°C de ce champ au milieu de nulle part. Le sentier toujours bien balisé conduit en quarante cinq minutes au hameau de Mas de Vers (250 m). Gros hameau avec un gîte à une centaine de mètres hors du GR. Donne vraiment l’impression d’une oasis dans le désert, tant les villages environnants, à pied, semblent à des années lumières. Peu de difficulté dans le parcours : sentier carrossable totalement plat ou au dénivelé si insignifiant qu’il m’a échappé. Promenade dans les bois épars pour se mettre en train, s’échauffer. La carte indique une voie romaine. Pas bien vue, pas plus que le Pech ou d’autres lieux indiqués par les panneaux et demeurés or de vision, dans les bois ou derrière une colline. Vu aucun randonneur d’hier qui faisait étape à Varaire. C’est mieux ainsi, j’aime par-dessus tout avancer et marcher seul. Du village de Flaujac Poujols, on ne voit que le stade de foot, atteint après une montée au bon dénivelé dans les pierres.
Long « passage délicat » sur plusieurs kilomètres me semble t-il, où le sentier plat et facile au demeurant est truffé de cailloux et de pierres de toutes tailles, rendant la progression fastidieuse et éprouvante, car on butte sur les pierres, on ne fait que de petits pas, sans accroche, ni rythme régulier. Une belle merde de sentier pourtant plat et aisé. Petite pause salvatrice à l’abri bus de « la Marchande ». Je troque la veste polaire pour un bon tartinage de crème solaire. Je marche sans interruption depuis 3h15 et la fatigue s’installe. 26°C à midi. Il faut encore une heure tout pile pour franchir le Lot et entrer dans Cahors. Tout de suite après les dernières maisons, c’est un vaste paysage de garrigue qui s’installe, avec des buissons épineux, des arbres chétifs et diverses plantes aux senteurs variées. On chemine sur une espèce de plateau désertique, dépaysant, sauvage et beau, qui a pour extrémité un panorama sur la ville de Cahors. Les randonneurs qui ne souhaitent pas entrer dans la ville sont appelés à joindre directement le Pont Valentré, situé sur la gauche le long du Lot et que l’on a largement aperçu depuis les hauteurs.
Mais ce serait dommage de faire l’impasse sur Cahors, car vous louperiez la halte pèlerin située juste à la sortie du pont Louis Philippe. Là, deux sympathiques femmes tiennent la permanence et offrent aux pèlerins et randonneurs un rafraîchissement, quelques pruneaux ou des renseignements. Bavardage sympathique et menthe à l’eau bien fraîche. Accueil très chaleureux qui à lui seul donne envie d’aller plus loin, de se promener et de découvrir la ville de Cahors. Rien de comparable avec l’accueil pèlerin de Saint Jean Pied de Port qui ressemble à une usine, et totalement impersonnel. Direction l’office du tourisme situé à quelques minutes, dans l’axe. Je découvre avec plaisir mes écussons et autocollants bien placés en vitrine. C’est toujours agréable de voir ses créations à la vente. Tampon du chemin de Compostelle et accueil chaleureux. Visite de la cathédrale Saint Etienne dont les deux grosse coupoles noires avaient attiré l’attention du haut du belvédère dominant Cahors. Très impressionnant ensemble de vitraux, sans doute la plus grande superficie proposée à admirer sur tout le chemin de Compostelle. Grand orgue et plafond peint, splendide ange doré, portail défraîchi. La déambulation dans le cloître offre un peu de quiétude grâce aux chants d’oiseaux, au milieu du brouhaha de la ville.
Plat du jour et chocolat liégeois près de la statue de Gambetta, natif de Cahors. Passage par le bureau de poste, situé le long du balisage en direction du pont Valentré. La guichetière m’appose le tampon daté du jour et en bonus, également le tampon philatélique de la ville. Merci. Le pont emblème de Cahors est joli à voir, même dans l’ombre. Belle grimpette pour monter sur la falaise grâce à une série de marches assez raides environnées de buis et rejoindre le plateau de garrigue. Passage à la croix de Magne (hors GR – 150 mètres seulement), d’où on peut bénéficier d’une belle vue panoramique sur Cahors et le Lot. Un peu de goudron le long d’une route très fréquentée pour descendre, sortir de l’agglomération, arriver dans la campagne et atteindre le hameau des Mathieux (en 1h15), dont le gîte avec piscine fait de la pub sur le sentier depuis deux jours, avec de gros panneaux impossibles à manquer.
Des Mathieux jusqu’au village de Labastide Marnhac, le sentier descend d’abord jusqu’à la route, la suit à bonne distance dans le bois puis ne cesse de grimper en tous sens. Une heure de marche parfois fastidieuse en cette fin de belle journée. Eglise du village fermée, mais banc et robinet juste derrière. Toilettes plus loin, à proximité de la mairie. J’aurais aimé aller plus loin bien sûr, mais les forces commencent à manquer en cette fin de journée. Il fait beau et je voudrais en profiter pour me reposer, monter la tente et la faire sécher au soleil encore chaud. Un quart d’heure après la sortie du village, le deuxième champ sur la droite est parfait. 18h40 tout de même et fin de la journée. Devant la tente, j’écris les notes du jour face au soleil couchant qu’il est fort appréciable de retrouver. Espérons qu’il commence à être fidèle compagnon des jours à venir !
Durée effective de marche : 6h55
Date de création : 01/07/2009 @ 08:55 Réactions à cet article
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