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COMPOSTELLE - GR65 - JOUR 38
Jour 38 – 3 mai 2009 – chemin de Compostelle (+ 23 jours du Puy)
De Navarrenx à Ostabat (gîte)
D’abord gagner le centre de Navarrenx, soit faire demi tour et reprendre le balisage dans la rue principale. Les randonneurs ayant la chance de dormir au gîte communal épargneront ainsi quatre kilomètres aller-retour. En passant devant le bureau de poste, je suppose que les chaussures de Willy sont là, attendant patiemment qu’il vienne les récupérer. Franchir les remparts et la journée commence vraiment, sous un ciel couvert mais pas menaçant. Le parcours entre Navarrenx et Ostabat est essentiellement vallonné, plutôt long, avec beaucoup de goudron ou de piste carrossable, mais le paysage de collines permet de beaux panoramas. On notera un léger passage boueux à hauteur du pont de Camblong, mais rien de comparable avec ce que nous avons vu dans le Gers. Au lieu-dit Latéoulere, un abri pour pèlerins est bien accueillant et visible de loin. Normal, car le patron de la petite usine de conserve de produits du terroir en profite pour faire sa pub, avec des échantillons à disposition ! Le village de Lichos ne me laissera pas de bons souvenirs car je m’y suis planté deux fois. Une fois pour trouver le pont qui franchit le ruisseau et y conduit. J’étais parti tourner dans les champs et les herbes hautes. Mais des traces significatives prouvent que je ne suis pas le seul à être passé par là et m’être perdu bêtement !!! Et à la sortie de Lichos, je pars dans la mauvaise direction et arrive tout bonnement au hameau d’après… 18°C à 12h15.
Une piste carrossable puis un passage dans les champs permet d’arriver à Aroue, étape des pèlerins lambda. A partir de ce petit village et jusqu’à Ostabat, le paysage devient beau ou presque. En passant par la chapelle d’Olhaiby (itinéraire des crêtes), le paysage de collines à 360 degrés change des jours passés sur le goudron et dans la monotonie. Ce n’est plus du goudron, ce n’est pas encore de la montagne, ce sont les collines du pays basque, avec moutons ou vaches disséminés dans les alpages. Seul bémol, pas de point d’eau. On atteint ainsi les abords de Sorhapuru, dont le nom plutôt difficile et inhabituel nous faisait bien rire avec Willy. Il disait d’ailleurs : « Sohara-pourou » ! Un panneau de « l’escargot » propose un raccourci hors GR pour gagner Ostabat. Environ quatre kilomètres de moins. Ca tombe bien car les jambes commencent à être lourdes. Plus d’eau depuis longtemps. Je vais un peu plus haut dans le « hameau » malingre, sonner à la porte d’une maison sur la droite. A travers la fenêtre, je vois que la télévision est allumée. Ce n’est qu’à la troisième fois, après avoir frappé plus longuement encore, que la porte s’ouvre !
On avance jusqu’à l’oasis de Uhart Mixe. Gîte d’étape sur le bord de la route et premier panneau routier mentionnant Saint Jean Pied de Port. 2 euros le coca bien frais. Dans le ciel, une colonie de vautours trace de grands cercles invisibles à la verticale du hameau. 1h30 encore nécessaire pour arriver un peu fatigué au gîte d’étape d’Ostabat, à travers une belle campagne basque, un petit bois rafraîchissant et du panorama sur les montagnes verdoyantes des Pyrénées. Grande stèle granitique en vue du village. Joli petit village pittoresque aux vieilles maisons pleines de charme. Le patron du gîte discute dehors avec trois pèlerins qui font étape là, tandis que la fraîcheur du soir peine à s’installer. Ils sont surpris que je vienne d’une traite de Navarrenx. Le patron lui en a vu d’autres ! Il offre l’apéritif à ses hôtes.
C’est la première fois que je vois cela, en gîte d’étape sur Compostelle ou même en montagne. Porto ou muscadet. Très appréciable et cela démontre qu’ici le sens de l’accueil est poussé à des degrés bien supérieurs. Non, je ne fais pas allusion à Aire sur l’Adour ! Le patron du gîte d'Ostabat est vraiment sympathique, mais à l’air timide et un peu sauvage, distant, comme beaucoup de gens d’ici. Il a bien l’accent envoûtant du pays basque et j’aurai aimé parler plus avec lui, car il doit avoir des choses à apprendre, à faire partager. 10 euros la nuit.
Plus qu’une journée de marche et une vingtaine de kilomètres pour arriver à Saint Jean Pied de Port.
Ce ne devrait être qu’une formalité d’en finir avec le gr65.
Durée effective de marche : 9h21
Date de création : 04/07/2009 @ 10:35 Réactions à cet article
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