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Le lac Cottepens et le refuge des Sept Laux
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QUEYRAS - GR58 - JOUR 5

Jour 5 – Vendredi 24 juillet 2009 – Tour du Queyras – GR58

 

De la bifurcation sous le col de Chamoussière à au dessus de Ristolas

 

 

Excellente journée de rando, belle, longue et avec du beau temps, mais pas encore trop chaud, supportable. Eu un peu froid ce matin, avec un réveil précoce à 5h00 avec seulement 6°C sous la tente. Belle petite caillante à cette altitude. Départ à 8h06, alors que des alpinistes, cordes lovées sur l’épaule montent d’un bon train. Je demande où ils vont comme ça et une allemande me montre le grand cône juste au dessus de nous. Bon courage ! L’ascension du col de Chamoussière me suffira bien en guise d’échauffement matinal. La montée se fait étagée, sur un large sentier d’alpage, au milieu de la verdure. De-ci de-là des marmottes ponctuent la grimpette. Il est possible de bivouaquer un peu partout dans la montée vers le col. De larges terrasses douillettes et même de vastes prairies, avec des filets d’eau ou des ruisseaux l’autorisent. Reste l’altitude, le vent et le froid. Chacun choisira en fonction, mais je regrette de n’être pas monté bivouaquer plus haut. Plus on monte et moins on voit la chapelle de Clausis, invisible du col. Par contre, une grande croix métallique sur la droite. Les marmottes c’est bien gentil, mais plus que tout je préfère voir un chamois ou un bouquetin. Sur le pic à gauche du col, presque au sommet, à peine le temps de lever les yeux que déjà il a disparu. Il quoi ? Chamois ou bouquetin ??? Pencherai pour chamois, aux cornes très petites. Le temps d’un battement de paupières et hop, envolé. S’il y en a un ici, peut-être d’autres plus loin à venir ?

De nombreux randonneurs et vacanciers au col pourtant si élevé. La proximité du refuge Agnel rend les choses bien plus aisées pour eux ! Une marmotte se promène à vive allure et courre en tous sens, un peu effrayée par tant de présence humaine. Elle court vers moi et se fige à quelques pas. Photo à ne pas louper. La descente vers le refuge Agnel a de quoi impressionner vue d’en haut, dans le schiste et les éboulis, mais un large chemin bien tracé, sans difficulté ni danger en vient à bout en trois quart d’heure tranquilles. Sur la carte, on lit refuge Agnel, on imagine un petit refuge de montagne blotti au coin d’un panorama… Pas du tout ! Il s’agit d’un immense bâtiment qui se rapproche plus du centre de colonie que du petit hébergement montagnard, tant il est massif. Bassin d’eau fraîche et potable. Le chien de la maison, placide, erre sans trop savoir où se poser. Vue exceptionnelle sur le sentier que l’on vient d’emprunter et qui coupe le flanc de la montagne en une diagonale « droite/gauche ». Plus haut, le col routier d’Agnel ouvre aux nombreuses voitures les portes de l’Italie.

Le col Vieux est indiqué à 45 minutes. Depuis le parking du refuge Agnel, ce sont de nombreux groupes, familles et promeneurs qui s’élancent sur les pentes douces de cette montagne à vaches. Petits, grands, gros ou vieux, tout le monde monte  ce petit col bombé marqué d’un gros cairn. Tout en bas, le lac resplendit dans son écrin de verdure. Descendons d’un étage, il y aura sans doute moins de monde ? 23 minutes pour descendre tranquillement au lac Foréant, pas tout à fait en file indienne mais presque ! 22°C à l’ombre.

Quarante minutes supplémentaires sur sentier toujours large mais à bon dénivelé permet de descendre au second lac Egorgeou. 36°C en plein soleil. Le reste de la descente m’apparaît bien long jusqu’au parking de l’Echalp, en bordure de rivière. Sans difficulté, on dégringole les différentes strates de la montagne, en franchissant quelques restes de névés, descendant dans l’alpage et profitant enfin de l’ombre apaisante du bois. Le pavage de pierres grossières sonne la fin de la descente, ouf, il était temps. Ne pas franchir le pont, mais continuer tout droit le long du courant, sur cette digue de cailloux grossière permet d’atteindre le refuge de la Monta en 1h40, à bon rythme. Qu’il serait bon de pouvoir poser le sac ici pour la nuit. Des randonneurs sortent de la douche en tong en exhalant une délicieuse odeur de propre. Je me contente d’un coca et d’un sandwich (5,50 euros). J’aurais volontiers apprécié une longueur de sandwich plus conséquente mais celui-là cale la faim pour un temps. Accueil sympa et détendu.

Je retraverse la rivière, reprend la « voie sur berge » qui descend calmement sur Ristolas. J’espère y trouver une épicerie, un petit quelque chose d’ouvert pour refaire un peu le plein en denrées rares et essentielles comme du pain, du gruyère et du saucisson. Rien. Morne plaine. Pas grand-chose à voir, rien d’intéressant à Ristolas. Quelques chalets, un ou deux gîtes, des centres de vacances. Notamment celui d’une ville de la région parisienne appelé « centre de formation Youri Gagarine ». On y est formé au communisme sans doute ? Pas étonnant qu’il soit fermé.

La suite du GR58 débute en face du deuxième pont. Pas compliqué, il n’y en a que deux pour aller à Ristolas et le village n’est pas bien grand. Je voudrais dormir « par là », un peu en dehors du village, mais sans marcher trop non plus, la journée a déjà été bien employée. Une famille descend du GR, c’est l’occasion de collecter des infos. Paraîtrait que plus haut, dans la forêt, à hauteur des remontées mécaniques il y a des espaces plats pour bivouaquer. Mais à au moins 1h30. Il est déjà 18h00, pas une minute à perdre. La grimpette commence avec ses innombrables lacets. D’abord au dessus de Ristolas. Dix, vingt, trente au moins pour très vite prendre de l’altitude. Un premier champ pourrait faire l’affaire, car « presque » plat, mais en plein vent. Encore monter. Le soleil déclinant permet des efforts plus soutenus. Passage d’un petit filet d’eau. Quelques minutes après, un second, si inconséquent qu’il est inutile de s’y baisser pour boire, malgré la soif qui tenaille. En bout de ligne droite, sous un arbre, voici où se porte mon choix et où sera le bivouac.

19h05. Le temps change. Ce matin, aucun nuage et ce soir, le ciel en est rempli. L’horizon s’obscurcit. Quelques gouttes sur la tente obligent à une sortie précipitée pour intercaler la couverture de survie sous le double toit. Cela protégera toujours des gouttes, gardera un peu la chaleur et minimisera le vent et le froid extérieur. J’aurais du le faire hier soir déjà, pour avoir plus chaud vers la chapelle de Clausis. Les réflexes se perdent !

16°C sous la tente à 20h42.

Repas du soir : les restes, c'est-à-dire le pain de Briançon, de la pâte d’amandes et du pain d’épice. Pas de pluie cette nuit ni demain et tout ira bien. Besoin d’un peu de repos après cette longue et belle journée de marche !

 

 

 

 

 


Date de création : 28/02/2010 @ 12:39
Dernière modification : 28/02/2010 @ 12:40
Catégorie : QUEYRAS - GR58
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