Texte à méditer :  La montagne n'est ni juste, ni injuste. Elle est dangereuse.   REINHOLD MESSNER
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QUEYRAS - GR58 - JOUR 6

Jour 6 – Samedi 25 juillet 2009 – Tour du Queyras – GR58

 

 De au dessus de Ristolas au cirque des Bertins (après Abriès).

 

 

A nouveau eu froid cette nuit, avec un réveil précoce mais glacial autour de 3h30. Je me retourne, somnole tant bien que mal jusqu’à 5h30 où cette fois-ci le froid devient insupportable, avec seulement 6°C sous la tente. Ce n’est pourtant pas faute de dormir avec le bonnet. Mesure radicale héritée des scouts : je rentre les jambes dans le sac à dos et me couvre tant bien que mal avec le k-way. Si on ajoute à cela le passage lourd et bruyant d’un sanglier qui a cavalé près de la tente en grognant de son cri rauque, le réveil est difficile et les paupières bien lourdes au matin. Départ à 8h50 alors que perce les premiers rayons de soleil. 14°C. Le sentier fait quelques zigzags en forêt, contourne le flanc de la montagne et débouche sur les premières remontées mécaniques. Tout en bas à gauche, le départ des pistes et Abriès cachée quelque part. Nous allons grimper encore, contourner la montagne et le petit cône de Gilly pour redescendre sur Abriès, mais le détour peut-être inutile offre de beaux paysages. La Collette de Gilly n’est pas matérialisée, mais on sait qu’on y est !

Il ne fait pas très chaud ce matin et les rayons du soleil chauffent à peine à travers la brise persistante. Des environs du col, on aperçoit dans le lointain, en sachant bien où le chercher, le minuscule rocher fortifié de Château Queyras, près duquel nous repasserons bientôt pour boucler ce petit tour du Queyras.

Le vallon en contrebas offre une large vue sur le col d’Urine et des ruisseaux permettent de se rafraîchir. De ce vallon, il faut compter deux heures pour arriver à Abriès. Le sentier bien balisé descend en forêt, passe à vue de Valpreveyre, utilise une large piste forestière au dessus du hameau Le Roux et ne cesse de descendre, toujours en sous bois ombragé et tranquille sur le village d’Abriès. Lorsqu’on distingue les premières maisons, la route est encore longue ! A découvert et en pleine chaleur, les derniers kilomètres tardent à finir ! Le centre d’intérêt du village se situe à gauche de la rivière. A droite, ce ne sont qu’immeubles de location et résidences secondaires sans trop de charme. A hauteur du premier pont : une fontaine. Le second pont, donne accès sur la gauche au cœur du village avec ses commerces.

D’un coup d’œil on cible dans la rue principale :

-          les deux épiceries,

-          les 4 restaurants,

-          l’office du tourisme,

-          les boutiques souvenir aussi.

Je vais m’attabler et prendre du repos au premier restaurant sur la gauche, le relais moto viso. Emplacement stratégique en terrasse pour surveiller l’ouverture de l’épicerie située juste en face. Le bar restaurant a changé de propriétaire et est désormais tenu par une équipe de jeunes. Ambiance très détendue. Le service n’est pas bien rapide, ce n’est pas grave, je ne suis nullement pressé ! Il n’y a pas de carte, pas de menu. Le patron, absent et que l’on rappelle pour moi ( !!!) vous demande ce que vous voulez manger !

-          Assiette de crudités (carottes râpées, taboulé, patates mayonnaise et part de melon). Bonne assiette copieuse.

-          Blanc de dinde et pommes vapeur.

-          Glace deux boules.

-          1 Coca.

-          15,60 euros.

         

Les touristes déambulent, les gamins de la colonie aussi. 15h30, ouverture tant attendue de l’épicerie ! Mais avant cela, direction le magasin de sport en fond de rue. J’achète une polaire de base, pour conjurer le mauvais sort qui s’acharne sur moi la nuit venue et me fait grelotter bien avant l’aube. 18 euros.

Courses de base à l’épicerie pour 17,77 euros. Pas eu grand-chose pour ce prix là, mais au moins, j’ai du gruyère et du saucisson tout neuf ! Badigeonnage de crème solaire, plein d’eau à la fontaine et direction le chemin de croix, pour attaquer le calvaire de la montée vers les Bertins. Il n’y a pas à se tromper : de la vieille chapelle, c’est toujours à gauche le long de la montagne. Dernier regard sur Abriès, petit village de montagne juste assez gros pour le randonneur avec de belles commodités. Attention à ne pas te laisser noyer trop vite sous le béton galopant, petit Abriès.

 Le sentier part d’abord en faux plat dans les champs en pente, puis en surplomb de ravin montant sur quelques kilomètres. Le sentier bien entretenu est juste assez large pour moi qui ai maladivement le vertige. Quelques mètres de section me font penser au mythique et délicat « chemin de la mâture » sur le GR10 pyrénéen, avec des passages sans équivoque au dessus d’un large et profond ravin… Après la petite chapelle ND des sept douleurs, le sentier oblique sur la droite, s’élargit et le ravin se tapisse de petites terrasses moins impressionnantes. Arrivée à un hameau de trois ou quatre maisons en ruine et juste derrière, grimpette à une chapelle ouvrant la voie à un hameau longiligne en cours de réhabilitation. Premier ruisseau, pour les assoiffés qui auraient oublié de faire le plein au village ! Le sentier du GR58 remonte le fond de la combe avec un dénivelé régulier. Main courante de deux mètres pour franchir un rocher malaisé et c’est reparti. Les deux parois opposées de la montagne se rapprochent inéluctablement. On entre dans une espèce de gorge boisée où coule le torrent. A la sortie, voici le petit cirque des Bertins. Terrain plat et eau à volonté. Le soleil disparaît bien vite derrière les hautes montagnes restant à gravir demain lorsque j’y arrive à 18h20. Nous voici arrivés au lieu du bivouac.

2.000 mètres devraient prodiguer cette fois-ci une température nocturne plus propice au sommeil intégral et repos bienfaiteur ? Longtemps après, des randonneurs descendent du lac. Un vététiste monté jusqu’ici fait demi tour.

Allongé enfin sous la tente, je savoure ces dragibus qui décidemment ne sont pas si mauvais !

16°C sous la tente à 21h00.

Combien demain matin à 3 heures ? J’espère dormir pour ne pas avoir à la vérifier.

Demain, départ dans l’ombre car nous sommes dans un cirque de montagnes extrêmement rapprochées, alors planter la tente à l’Est ou à l’Ouest ne change pas grand-chose, on ne verra pas le soleil lécher la tente pour la réchauffer.

 

 


Date de création : 28/02/2010 @ 15:01
Dernière modification : 28/02/2010 @ 15:01
Catégorie : QUEYRAS - GR58
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